3456mots 14 pages. Montre plus. Dissertation : « Peut-on se passer de religion ? ». Corrigé. [Introduction] [Accroche :] Les plus grandes religions survivent aux générations, elles permettent aux sociétés de se donner des fondements, une tradition, à travers le temps. Dans ces sociétés, et même si les hommes n’en ont pas toujours
Dissertation L’homme peut-il échapper au temps ? Définir les termes du sujet L’homme peut-il Peut-on ? » exprime la possibilité avons-nous les moyens, sommes-nous capables d’échapper au temps ? Le temps Le temps désigne l’ensemble des dimensions temporelles le passé, le présent et l’avenir. Pourtant, si cette définition semble simple, elle n’en est pas vraiment une le passé n’existe que par notre mémoire, le présent par notre attention et l’avenir par notre imagination. Le temps n’est donc que ce produit de notre activité intellectuelle, qui peut ainsi percevoir le changement, preuve manifeste du passage du temps. Échapper au temps Échapper au temps peut signifier se soustraire au passage du temps, donc être immortel. Cela pourrait également signifier lutter contre le passage du temps en essayant de se soustraire à ses effets ou en créant des choses qui résistent à son passage. Enfin, il pourrait s’agir d’échapper à l’idée que nous allons mourir ou de fuir la tristesse liée à l’idée de la mort. Dégager la problématique Construire un plan Les titres en couleurs et les indications entre crochets servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie. Introduction [Reformulation du sujet] Se demander si l’on peut échapper au temps, c’est se demander si nous lui sommes nécessairement soumis. A priori, on pourrait penser que nous ne pouvons pas nous soustraire à ce qui définit notre existence. [Définition des termes du sujet] Le temps désigne à la fois le passé, le présent et l’avenir, auxquels nous nous rapportons respectivement par notre mémoire, notre attention, notre imagination. En ce sens, on peut dire que nous sommes doublement temporels si nous sommes, en tant que mortels, définis par le temps, il est aussi le produit de notre activité intellectuelle. Mais alors, que signifierait échapper au temps ? Se soustraire au passage du temps serait d’abord être immortel ou résister à son passage, en créant des choses qui lui résistent. [Problématique] Mais si nous sommes victimes du temps, n’est-ce pas dans la mesure où, quoi que nous fassions, il s’inscrit en nous par l’idée que nous allons mourir ? Tout le problème est de savoir si l’homme a les moyens d’échapper à ce qu’il est. Nous cherchons à échapper à ce qui nous nuit mais en quoi le temps serait-il mauvais pour nous ? [Annonce du plan] Nous verrons tout d’abord qu’il nous est impossible d’échapper au temps dans la mesure où il définit notre existence. Mais n’avons-nous pas le pouvoir de résister à ce temps qui semble s’écouler indépendamment de nous ? Enfin, nous examinerons dans quelle mesure nous pouvons échapper au temps ou plutôt à ce par quoi il nous fait souffrir, c’est-à-dire à l’idée qu’il nous condamne à la mort. 1. On ne peut pas échapper au temps A. Nous sommes mortels Dans un premier temps, on pourrait penser que nous sommes les proies du temps en ce qu’il donne sa forme et sa limite à notre existence. Le temps s’imprime en nous sous la forme de la croissance et du vieillissement, qui nous indique que nous allons mourir la mortalité est bien ce qui définit toute existence. Le temps fait donc partie de nous et il serait en ce sens absurde de croire que nous pouvons sortir de lui et fuir ses effets destructeurs. Cette croyance peut tout au plus prendre la forme du fantasme de l’immortalité on peut rêver prendre le contrôle du temps, se promener en lui, inverser son cours, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un rêve. Dans la Lettre à Ménécée, Épicure fait ainsi du désir d’immortalité le pire des désirs vides, à savoir ces désirs qu’il est impossible de satisfaire et qui en cela nous vouent au malheur et à l’excès. Effacer les signes du vieillissement, par exemple, n’est pas échapper au temps mais se livrer à lui par la souffrance d’un combat perdu d’avance. B. Nous sommes des êtres temporels qui faisons exister le temps C’est que le temps s’imprime en nous doublement si nous ne pouvons pas échapper à ce que nous sommes, c’est-à-dire des vivants promis à la mort, nous ne pouvons pas non plus échapper à la tristesse liée à l’idée du temps qui passe. Mortels, nous sommes également liés au temps par notre mémoire, notre attention et notre imagination, qui font que nous avons l’idée du temps, et que cette idée est celle d’une chose dont, comme le souligne saint Augustin, tout l’être est de passer. Face à cet adversaire insaisissable, nous ne pouvons qu’envier l’insouciance de la vie animale qui se trouve allégée du poids du temps inscrit en l’homme par le développement même de ses facultés intellectuelles. C’est le sens de l’analyse nietzschéenne de l’oubli si la mémoire qui nous rapporte au passé est ce qui rend possible la connaissance, elle est aussi ce qui nous fait souffrir en ce qu’elle nous rapporte à tout ce que nous avons perdu. Or, l’homme est défini par sa mémoire et son imagination échapper au temps, ce serait apprendre l’oubli » pour se défaire du fardeau du passé qui nous empêche de vivre. [Transition] Pourtant, s’il est impossible de se soustraire au passage du temps ou de nous défaire de ces qualités intellectuelles qui nous le rendent sensible, toute lutte contre le temps est-elle vaine ? Si on ne peut sortir du temps, ne peut-on du moins lui résister ? 2. On peut résister au passage du temps A. Il est possible de lutter contre le temps Dans un second temps, on peut penser qu’échapper au temps serait en réalité créer dans le temps des points de résistance. Le désir d’immortalité » condamné par Épicure n’est-il qu’un désir vide, source de souffrance, ou n’y a-t-il pas une positivité de ce désir en ce qu’il nous pousse à dépasser les limites de notre existence humaine ? Lutter contre le temps serait dès lors la seule façon de lui échapper, et s’il n’est pas possible de sortir du temps, il est pourtant possible de s’opposer à son passage. Si nous ne pouvons pas empêcher le temps de passer, nous pouvons pourtant créer des choses sur lequel le temps n’aura pas de prise. B. Il est possible de créer de l’immortalité C’est en particulier le sens de l’analyse par Hannah Arendt de l’œuvre d’art la spécificité de cette œuvre, parmi tous les objets du monde, réside précisément dans son rapport au temps. Ni produits de consommation » ou produits de l’action » inscrits de façon précaire dans le temps, ni objets d’usage » usés par le temps ; les œuvres d’art, dit-elle, sont les seules créations humaines qui accèdent à une immortalité potentielle ». Défis humains adressés au passage du temps, les œuvres d’art ne sont pas fabriquées pour les hommes, écrit la philosophe, mais pour le monde, qui est destiné à survivre à la vie limitée des mortels, au va-et-vient des générations ». Autrement dit, l’œuvre d’art est bien un point fixe par lequel l’homme s’échappe du temps qui s’inscrit en lui par sa vie biologique. Par l’art, l’homme est capable de créer des objets qui résistent à l’action corruptrice du temps. [Transition] Pourtant, créer des points de résistance au passage du temps est-il notre seule façon d’échapper au temps ? Ce qui nous pèse, n’est-ce pas avant tout l’idée que nous allons mourir, et nos œuvres d’art nous en empêchent-elles ? 3. On peut échapper à l’idée que le temps nous condamne A. On peut fuir l’idée de notre propre mort En réalité, nous sommes d’abord victimes du temps dans la mesure où penser le temps, c’est avoir l’idée de sa propre mort. Mais si nous sommes impuissants à échapper à la mort, n’avons-nous pas le pouvoir d’échapper à la souffrance liée à l’idée que nous allons mourir ? C’est le sens de l’analyse de Pascal, qui dans les Pensées évoque le divertissement comme le pis-aller trouvé par l’homme pour fuir l’idée qu’il va mourir. Se divertir permettrait ainsi de passer le temps pour oublier que nous allons mourir, et s’il n’y a que l’idée de dieu pour donner un sens à notre existence de mortels, nous avons toujours la possibilité, dit-il, de nous absorber dans cette fuite du temps et de nous-mêmes qui n’est que la marque de notre misère humaine. B. On peut renverser l’idée triste de la mort en une idée qui nous rappelle au souci de vivre Mais le temps nous condamne-t-il vraiment ? En réalité, on pourrait en conclure qu’échapper au temps serait échapper à la tristesse produite par l’idée que nous allons mourir. Mais comment échapper à cette tristesse ? Dans la Lettre à Ménécée, Épicure nous explique comment se délivrer de la crainte de la mort qui nous empêche de vivre. La mort, dit-il, est un phénomène physique et une réalité que nous ne rencontrerons jamais, puisque nous sommes, en tant que vivants, le contraire d’elle. En ce sens, l’idée de la mort n’est pas à fuir ce qu’il faut combattre, c’est la tristesse qui lui est liée, et nous ne pouvons la combattre qu’en nous appuyant sur l’idée vraie de la mort, qui nous rappelle à l’urgence de bien vivre. Conclusion En définitive, s’il est impossible de ne pas mourir, il est bien en notre pouvoir d’échapper au temps en nous délivrant de la souffrance et de l’impuissance produites par l’idée que le temps nous condamne à la mort. Échapper au temps serait alors se libérer de la tristesse et regarder en face l’idée de notre propre mort pour profiter de ce temps qui nous est compté.
Ilne fait aucun doute que ce que vous avez commis avec votre ami est un péché duquel vous devez vous repentir en raison du fait que vous avez violé les interdits d'Allah en pratiquant la masturbation et avez dévoilé vos parties intimes à autrui tout en jouissant d'une manière illicite. Etant donné que vous vous êtes repenti, nous
L’effarante multiplicité des grands courants religieux ou philosophiques dont nous venons de donner seulement un aperçu fait penser, à juste titre, que l’homme est bien incapable de voir clair dans ses rapports avec extraordinaire fouillis pourrait paraître comme un décourageant tableau des phantasmes religieux de l’humanité. On serait ainsi conduit à l’indifférence ou, pire, au on ne peut voir clairement la nature des relations entre Dieu et les hommes si l’on s’en tient à l’observation des différences entre les religions. Il nous semble, cependant, qu’à travers ce qui est, en fait, tâtonnement et incertitude, il se dégage un tableau aux contours assez nets de la personnalité spirituelle de l’ chercher à tout prix des convergences là où elles n’existent peut- être pas, il est intéressant de montrer comment les grandes religions répondent aux questions fondamentales et comment elles conçoivent leur propre approche par thèmes permettra au lecteur de mieux apprécier le rôle des différentes religions dans l’accomplissement de la destinée humaine, ce qui est, en définitive, l’objet de ce croyants de toutes les religions, peut-être à quelques minimes exceptions près, s’accordent au moins sur de grandes généralités – il existe une puissance suprême ;– l’homme en est plus ou moins directement dépendant ;-cette situation implique un comportement de l’homme dont l’objectif final est une certaine forme de contenu de ces affirmations varie de façon quasi continue d’une religion à une autre mais l’essentiel les conclusions que tirent les croyants de leurs convictions varient considérablement selon la religion elle-même, mais surtout selon les caractéristiques psychologiques de chaque individu et son niveau d’ ne faut donc pas s’étonner de l’extrême diversité des comportements spirituels comparée à une certaine unanimité sur le plan des affirmation va de soi pour les religions qui reconnaissent un Dieu une, par nature pas aussi clair dans les religions comme les religions tradition- ;s ou l’hindouisme où coexistent de nombreuses divinités. Souvent ;pendant, celles-ci sont considérées comme des dieux intermédiaires » e les hommes et une puissance suprême, trop lointaine pour être sensible. C’est la situation que l’on rencontre dans la plupart des religions traditionnelles africains – celle des Yoroubas par exemple – et c’est le cas de l’hindouisme où les dieux sont, directement ou indirecte- it, des émanations d’un absolu inaccessible. Tout se passe comme si religions limitaient leur ambition – peut-être par modestie, peut-être te de révélation – à adorer ce qui leur semble le plus proche dans les ni festations l’opposé, d’autres courants, spirituels, notamment parmi les boudd- tes et les confucianistes, ne voient pas la nécessité de formaliser l’existence d’un Être suprême. Leur position est dite agnostique. Dans ce cas »si on peut penser qu’une certaine pudeur retient d’appeler Dieu cet solution sous-jacent dans l’idéal qu’enseignent ces mouvements. Le sens mmun désigne d’ailleurs par le nom de religion ces spiritualités qui ont pourtant pas la prétention de relier l’homme à Dieu, mais seulement de l’élever vers un dieu soit nommé ou non, toutes les religions » dont nous avons tendent vers un absolu suprême. Cependant, si chacun s’accorde à jnner à ce dieu » des attributs très généraux de puissance créatrice et éternité, on peut s’en faire, sur des points moins fondamentaux, des les divergentes. Certains lui prêtent des sentiments humains, d’autres jugent inaccessible. Il peut avoir fixé notre destin ou nous laisser une art de liberté. Il peut, ou non, être touché par nos que nous pouvons en penser ne change pas sa nature, mais nos hypothèses doivent rester cohérentes avec ce que nous observons et nous levons nous conformer aux relations de dépendance que nous imaginons être lui et dépend de Dieu Il est facile d’oublier que nous dépendons de celui qui a créé l’univers nais inéluctablement la mort viendra un jour nous rappeler que nous ne disposons pas totalement de notre que d’adopter la politique de l’autruche – s’enfoncer la tête dans le sable pour ne pas voir la réalité – les religions proposent que nous vivions en regardant en face la perspective de la que soit l’hypothèse proposée – cycle indéfini de réincarnations, anéantissement dans le nirvana, Jugement dernier et vie éternelle – lesreligions ne se contentent pas de la vie terrestre et ne cantonnent pas Dieu dans le rôle d’un spectateur indifférent à nos dépendance de l’homme vis-à-vis de Dieu, dans la perspective des religions, ne tient pas au simple fait de notre création nos actions et nos pensées ne sont pas neutres pour Dieu ; notre attitude doit se conformer à des règles établies par lui et dont la religion se considère comme dépositaire. Comme on ne peut imaginer Dieu qu’infiniment puissant et intelligent, il est plus satisfaisant pour l’esprit, semble-t-il, de lui attribuer la capacité et le souci de s’intéresser à nous que de le croire limité au point de ne pas le faire. Cependant le lien de dépendance de l’homme à Dieu n’est pas perçu de façon identique par toutes les religions traditionnelles imaginent que des puissances surnaturelles, émanation de Dieu, interviennent fréquemment dans les affaires terrestres. Ainsi, le divin est présent dans tous les phénomènes naturels et l’incapacité de l’homme à les maîtriser doit être compensée par des prières et des offrandes à tous ces dieux intermédiaires. Dans cette perspective, les rapports avec les dieux sont le plus souvent empreints de crainte et de l’hindouisme, la conscience du croyant de dépendre des dieux est toujours très vive mais la règle laisse une grande part de responsabilité. Siles actes sont en conformité avec la situation sociale, la vie ultérieure se déroulera dans de meilleures conditions. Ainsi, après des réincarnations successives de plus en plus favorables, l’esprit pourra espérer s’unir à l’Esprit l’Islam et le judaïsme, la relation de l’homme à Dieu est très personnalisée chaque homme a le devoir d’obéir à son Dieu car, après la mort, il sera jugé sur ses le christianisme, la relation de l’homme à Dieu n’est pas dominée par l’obéissance. C’est un lien d’amour amour total de la part de Dieu, amour à sa mesure de la part de l’homme. L’obéissance aux lois de Dieu n’est plus imposée autoritairement mais elle est davantage une adhésion volontaire fondée sur cette relation d’amour et de différences de conceptions de la dépendance de l’homme à l’égard de Dieu sont évidemment schématiques mais on comprend mieux, en forçant les traits, comment se diversifient plus encore, à partir de ces conceptions, les comportements de l’homme en face de comportement de l’homme en face de DieuLes religions se placent dans l’hypothèse où Dieu attend de l’homme un comportement conforme à ses plans. Mais il est clair que Dieu n’emploie pas la manière forte nous avons manifestement la liberté d’ignorer les lois divines ou de ne pas les suivre. Nous ne sommes d’ailleurs pas bien sûrs de les religions, elles, sont en général très convaincues qu’elles connaissent ces lois mais elles ne peuvent nier notre part de liberté et elles nous mettent vigoureusement en garde contre les conséquences d’actes qui enfreindraient ces le souci louable de nous éviter des expériences douloureuses, les religions proposent leurs recettes qui tournent autour de quelques thèmes – le respect d’une morale ;– la prière ;– l’accomplissement de rites qui constituent la partie la plus visible des recommandation rencontrent chez les différents individus un terrain plus ou moins favorable et une compréhension plus ou moins les religions ont le souci de bien faire et la plupart des hommes ont sans doute besoin d’être guidés, mais la question se pose naturellement de savoir si la religion est un intermédiaire entre Dieu et les leur comportement, on peut distinguer – Ceux qui récusent toute relation avec Dieu, qu’ils en nient l’existence ou qu’ils le combattent. Bien souvent ces personnes pratiquent une morale qui n’est pas très éloignée de celle proposée par les religions.– Ceux qui adhèrent à l’idée intellectuelle de l’existence d’un dieu mais n’en tirent pas de conséquences particulières. Non seulement ces personnes pratiquent une morale mais aussi il leur arrive de prier, même si c’est à de rares occasions et dans l’intimité de leur cœur.– Ceux qui associent leur croyance en Dieu à leur appartenance à une religion. Ceux-ci s’efforcent, en principe, de respecter une morale, de prier et d’accomplir les rites de leur si l’on tente d’analyser le comportement de l’homme dans ses rapports avec Dieu, on est amené à distinguer différents niveaux – celui de la vie spirituelle personnelle, intime et discrète ;– celui de l’expression sociale de la vie spirituelle, c’est-à-dire les manifestations de pratique religieuses proprement dites culte, pèlerinages, fêtes religieuses… mais aussi l’organisation des religions clergé, formation religieuse… ;– celui du comportement social tel qu’il est conditionné par les croyances religieuses. Ceci concerne la morale, les grands moments de la vie mariage, mort…, l’art, les rapports avec l’argent, réflexion conduira naturellement à examiner ultérieurement les rapports de la religion et de la politique, la politique religieuse des États, et, pour finir, l’évolution prévisible des Views 238
Sujet103056. Descartes : "Liberté et passions excessives ne font pas bon ménage". Sujet 5118. Discuter cette opinion de J.-J. Rousseau qu'il suffit, pour apprendre les lois de la vertu, de rentrer en soi-même et d'écouter la voix de la conscience dans le silence des passions. Sujet 1353. Eloge de la passion. Sujet 1535.
Français Commentaires Philosophie Dissertations Commentaires Lhomme possède un pouvoir d’anticipation et d’analyse de son univers surdéveloppé face aux autres animaux du règne animal. Ceci lui a permis de comprendre la vie et d’en tirer avantage (médecine,technologie,maçonnerie) cependant certains mystère persistent encore et les tenants et les aboutissants de la création de notre univers en font partis.
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Existeil réellement un besoin de religion ? Au vue de l’ampleur du phénomène et de sa constance, il semble que beaucoup d’hommes nécessitent cett. Description du document : Dissertation de philosophie sur la religion entièrement rédigé. Dissertation de qualité structurée par un plan en 3 parties avec introduction et conclusion. Problématique de la dissertation : Peut-on se

[Introduction] [Accroche ] Les plus grandes religions survivent aux générations, elles permettent aux sociétés de se donner des fondements, une tradition, à travers le temps. Dans ces sociétés, et même si les hommes n’en ont pas toujours conscience, les religions dirigent en partie leurs pratiques et représentations. A considérer la société actuelle, toutefois, il est difficile de ne pas constater un affaiblissement de la religion. En effet, un Etat laïc permet une liberté de croyance, qu’on ne songe guère à remettre en cause ; l’athéisme, en tant négation de l’existence de Dieu, est aujourd’hui habituel. S’agit-il d’un état d’exception ou d’une tendance irréversible ? [Annonce et reformulation du sujet ] Peut-on se passer de religion ? L’homme, considéré individuellement ou socialement, peut-il vraiment vivre sans rites et sans dogmes ? [problématique ] Est-il concevable de se dispenser des pratiques et croyances qui ont occupé l’humanité depuis son origine ? Est-ce même souhaitable si l’on parvient à se dispenser de toute religion, peut-on vivre de manière tout à fait humaine ? Il est difficile de voir clair dans ces questions, tant qu’on n’a pas suffisamment bien compris pourquoi la religion peut, d’une part, être rejetée par l’homme, alors que, d’autre part, elle a toujours prétendu répondre à ses aspirations les plus profondes. [Plan ] Pour répondre, il faudra d’abord dégager ce qui permet à l’homme de refuser les croyances propres à la religion. Par la suite, il s’agira de montrer dans quelle mesure la foi est nécessaire à l’homme, même si cette foi est illusoire, et même si elle n’est pas tout à fait religieuse. Enfin, nous pourrons déterminer le rôle moral et social que la religion est amenée à jouer et si cela peut être véritablement indispensable à l’homme. [Enjeu ] Ce sera l’occasion de mieux saisir ce que l’on attend de la religion, ce qu’elle attend de nous, et, par là-même, de pouvoir comprendre ce qui peut animer la vie de tant d’hommes, y compris de ceux dont les croyances et les pratiques sont tout à fait éloignées des nôtres. [I – l’homme peut se passer des croyances religieuses, parce qu’elles sont illusoires] [La religion est devenue une affaire privée] Quelle est la place des grandes religions dans un pays comme la France ? Depuis 1905, nous distinguons l’Eglise et l’Etat. Il ne s’agit pas d’interdire la religion mais de la restreindre au domaine privé les citoyens peuvent adopter n’importe quelle croyance s’ils le veulent et ont la liberté de culte. Il est aussi possible de ne choisir aucune religion. C’est le cas des personnes qui se considèrent athées ou agnostiques, et qui se passent visiblement de religion. Elles peuvent, étant athées, refuser nettement l’existence d’un Dieu, quel qu’il soit, ou tout simplement considérer, comme les agnostiques, que ce type de question est tout à fait indécidable et ne mérite pas vraiment qu’on partage les dogmes d’une Eglise. Quoi qu’il en soit, une personne athée ou agnostique se dispense des dogmes et des pratiques obligatoires que toute religion comprend. Leur conception de la religion, plus ou moins critique, plus ou moins indifférente, est aujourd’hui complètement admise. On peut même se demander si le refus de la religion n’est pas plus évident que sa justification. Encore faut-il comprendre en quoi consiste ce refus. [La science remet en cause les croyances religieuses] Comment est-il possible de se dispenser des pratiques et des croyances religieuses ? Après tout, la grande majorité des cultures comprennent une religion. Pourquoi, historiquement, l’homme moderne a-t-il délaissé la religion ? Parmi les nombreuses raisons que l’on peut alléguer, les progrès de la science jouent ici un rôle important. Les croyances religieuses s’appuient en effet sur une croyance impérative en une réalité transcendante, que l’homme ne peut atteindre même s’il souhaite toujours s’élever vers elle. En tant que telles, des croyances de ce type ne peuvent être prouvées. Or, l’homme moderne se fie de plus en plus en la science, qui s’appuie sur l’observation, l’expérimentation et la raison. La science a produit des découvertes qui ont modifié de fond en comble la manière qu’avaient les hommes de se représenter le monde et l’univers. Les connaissances auxquelles la science a abouti ne concordaient pas toujours avec les dogmes des religions en place. Jusqu’à Copernic et Galilée, l’idée selon laquelle la terre est centre de l’univers était commune et soutenue par l’Eglise catholique, qui a refusé l’idée inverse, héliocentrique, que prouvait pourtant la science. Aujourd’hui, on a tendance à interpréter les catastrophes naturelles, les tremblements de terre par exemple, beaucoup moins comme des événements surnaturels que comme des conséquences, en partie prévisibles, de causes tout à fait naturelles. C’est pourquoi nous nous tournons plus spontanément vers un scientifique que vers un prêtre, quand il s’agit de comprendre le monde naturel et l’univers. [Le rejet de la religion comme illusion] Il est une autre raison qui peut justifier le rejet de la religion. Celle-ci impose des rituels et dogmes à ses fidèles, autrement dit elle les contraint à agir et à penser d’une manière bien déterminée. Pour des individus qui appartiennent à une société qui met en avant la liberté personnelle, ces contraintes apparaissent généralement insoutenables. L’individu préfère déterminer lui-même la manière dont il doit agir et penser. L’athéisme peut alors tout à fait se concevoir non seulement comme le rejet de l’existence de Dieu, mais aussi comme le refus de se conformer, sans réflexion préalable, à des pratiques et des représentations qu’il n’a pas choisies. Ce que l’athée refuse alors, c’est la domination d’une Eglise, et ce qu’il met en avant, c’est sa propre liberté pratique et intellectuelle. Ainsi, quand Marx juge qu’il faut se défaire de la religion, c’est pour promouvoir la liberté des peuples à se déterminer eux-mêmes. Il estime en effet que la religion a toujours été un outil au service de la domination du peuple par les puissants. Les illusions qu’elle fabrique, dans cet ordre d’idée, servent à contenir et à dominer la population. Si la religion répond bien à un besoin, celui de l’amélioration des conditions de vie, elle le fait d’une manière inacceptable, puisqu’elle reporte la résolution de la misère des hommes en un autre temps et en autre lieu, dont l’existence n’est pas garantie. Si l’on doit souffrir toute une vie pour s’acheter une place au paradis, et que celui-ci n’existe pas, la souffrance a été vaine, et apparaît plus odieuse que jamais. C’est pourquoi il apparaît indispensable, pour Marx, de se passer de religion. Mais est-ce seulement possible ? Marx écrit le fondement de la critique irréligieuse est c'est l'homme qui fait la religion, ce n'est pas la religion qui fait l'homme. Critique de la philosophie du droit de Hegel La conséquence est directe dans la mesure où c’est l’homme qui fait la religion, il doit pouvoir s’en passer, en trouvant de meilleurs moyens pour répondre à sa condition misérable. Il peut et il doit parvenir à se passer d’une illusion aliénante, qu’il a lui-même forgée mais par laquelle il s’ôte sa propre liberté. [Transition] Le rejet de la religion est le rejet d’une illusion qui est irrationnelle et aliénante. Pourtant, si la religion est une illusion, c’est une illusion particulièrement solide, qui ne se dissipe pas aussi facilement qu’on peut le penser. Comment comprendre que les hommes ne parviennent pas si facilement à se détacher de sa dépendance ? [II – La foi, illusoire ou non, s’impose nécessairement à l’homme] [La religion répond à un désir nécessaire même s’il est illusoire.] On peut interpréter la religion comme un phénomène qui s’appuie sur des illusions, c’est-à-dire des représentations trompeuses, qui plaisent ou qui font peur, mais qui ne correspondent à rien de réel. Le problème, c’est que ce type d’illusion, si c’en est, dure depuis si longtemps qu’on doit supposer qu’il doit s’appuyer sur un besoin ou un désir fondamental pour l’homme. C’est ce qu’exprime Freud en montrant, dans L’avenir d’une illusion, que la religion ne s’appuie pas sur des erreurs, mais bien sur des illusions, au sens propre. D’un côté, il y a l’erreur, que l’on rejette dès qu’on en reconnaît la fausseté si j’ai mal traité un problème de mathématiques et que je m’aperçois des erreurs que j’ai faites, je sais qu’il me faudra éviter de les reproduire. De l’autre côté, il y a l’illusion, qui peut bien apparaître fausse, mais qu’on ne parvient pas à rejeter pour autant. L’illusion, en effet, répond à des désirs qui sont si puissants qu’ils ne nécessitent pas vraiment la confirmation de la réalité. Ainsi, la jeune femme qui a rêvé, autrefois, étant petite fille, qu’elle rencontrerait le prince charmant sait bien que celui-ci n’existe pas, mais son comportement, ses attentes et, au bout du compte, ses désirs, seront dirigés par l’espoir de la rencontre avec un tel être. Pour Freud, il se passe un phénomène similaire pour la croyance religieuse le croyant n’a pas besoin d’avoir la preuve que ses croyances sont vraies, parce qu’elles ne reposent pas, avant tout, sur leur rapport à la réalité, mais sur des désirs. Pour Freud, la croyance en un Dieu tout-puissant, par exemple, repose sur le désir d’être protégé que le père ne peut plus satisfaire. Comme la figure paternelle s’avère moins forte, moins apte à nous protéger, et comme on a toujours besoin d’une protection, nous projetons nos désirs vers un être qui joue au fond le même rôle Dieu. [L’authentique foi en Dieu s’impose à l’homme] On peut certes se rassurer en croyant qu’il existe un être qui veille à notre âme, mais Dieu est plus que cela. Dieu protège, rassure, mais il provoque aussi en nous la conscience de nos propres fautes, de nos bassesse, voire de notre misère. Plus profondément, il faut se demander si Dieu est un être qui répond véritablement à nos désirs et à nos besoins. Plus généralement, la foi, en général, est peut-être bien plus que la réponse à un désir personnel. Elle concerne certes la personne elle-même, puisque toute foi implique un engagement de celui ou celle qui a la foi . Pour autant, elle ne vient pas de la personne, mais lui est plutôt imposée. On peut considérer, étant croyant, qu’elle ne dépend pas tant de l’homme lui-même, de ses besoins ou de ses désirs, que d’une nécessité qui le transcende, qui dépasse ses capacités et qui conditionne sa vie. C’est cette idée que défend Pascal quand il montre, dans les Pensées, que le Dieu en lequel il croît n’est pas d’abord un Dieu de la providence qui vient répondre aux exigences humaines. C’est plutôt un Dieu d’amour et de consolation qui fait sentir aux hommes leur misère intérieure tout en remplissant leur âme de joie , de confiance ou d’ amour . Dieu ne dépend pas des hommes, eux dépendent de Lui c’est ainsi qu’il faut comprendre à la fois leur misère et le fait qu’ils aient à se tourner vers Lui. La foi, comprise ainsi, n’est pas tant une réponse aux soucis de l’existence qu’un don, dont il faut, même si c’est difficile, se rendre capable. Difficile de savoir si la foi est une réponse à un désir inconscient de l’homme, comme le prétend Freud, ou si elle est un don de Dieu, comme le montre Pascal. On peut considérer, en suivant Pascal, que la foi est plus qu’une réponse c’est un engagement qui porte l’homme à s’élever. [L’homme ne peut se passer de foi] Cette conception de la foi a le mérite de rendre compte de la puissance des engagements religieux, qui peuvent pousser jusqu’au don de soi et au sacrifice. Par ailleurs, elle permet aussi de penser pourquoi il existe des hommes qui se passent très bien de religion. Si Pascal n’entreprend pas de convaincre des athées convaincus par la raison Pensées, c’est bien qu’il sait que la foi est reçue et imposée et qu’elle ne peut être l’objet d’une délibération collective ou personnelle. On peut donc, aussi bien, ne pas avoir reçu la foi et, du coup, se passer de religion. Mais il faut certainement d’autres types de foi. Si l’on se tourne vers Freud, pour celui qui ne croît pas ou plus dans les préceptes religieux et qui a l’angoisse de ne plus être protégé, il y a d’autres solutions la psychanalyse en est une. Le militant marxiste a foi dans le prolétariat et la révolution, il se porte vers un avenir meilleur qu’il ne connaît pas encore. Le père ou la mère ont foi en leur enfant, ils s’engagent envers lui de manière inconditionnelle ils l’aiment, même s’il peut ne pas être et agir comme ils s’y attendaient. Enfin, on peut dire que l’individu rationnel a foi en ses propres capacités pour distinguer le vrai du faux. La science elle-même repose sur une conviction, suivant laquelle le monde est explicable, même s’il ne l’est jamais tout à fait complètement. [Transition] Il est humain d’avoir la foi l’homme, qu’il soit croyant ou non, est porté à engager son existence sans jouir d’une pleine certitude dans la réalisation de ses désirs et de ses espoirs. Mais est-ce de religion dont il a besoin pour exercer cette foi ? [III – L’homme ne peut se passer de la fonction morale et sociale de la religion] [la foi est un engagement moral] La foi n’implique pas seulement une croyance absolue mais une manière d’agir qui est résolue, déterminée, inconditionnelle. Celui qui a la foi dans les principes de sa religion est censé toujours agir dans le même sens, dans la même direction. Certes, il se posera des questions sur la manière dont il doit agir concrètement, mais il n’aura aucun doute sur les principes fondamentaux qui guident son action. Autrement dit, sa foi n’est plus seulement une forte croyance, c’est un engagement, et un engagement moral, dans la mesure où il va agir en se rapportant à ses semblables. Ainsi le fidèle croit-il en un certain type de réalité qu’il ne peut prouver mais, surtout, il est animé par une morale, à savoir un ensemble d’obligations envers lui-même et envers les autres, des obligations auxquelles sa religion le rappelle en permanence. Pour Spinoza, le but de la philosophie est la vérité, celui de la foi est l’obéissance et la pitié Traité théologico-politique. Il ne s’agit pas pour Spinoza de dévaloriser la religion ou de montrer qu’elle nie la liberté des hommes il entend montrer que la foi est avant tout morale. En effet, elle permet de savoir à quoi et à quoi il faut obéir et de diriger l’action des hommes vers la pitié, c’est-à-dire l’aide du prochain. Et son but n’est pas la vérité, c’est-à-dire la juste connaissance théorique. Du coup, la question de savoir si la religion est illusoire ou non est secondaire. Ce qui importe, c’est que la religion conduise à une morale qui soit estimable. [La religion a la morale pour raison d’être] Si l’on suit l’une de ses étymologies possibles, la religion est une mise en relation. Que met-elle en relation ? D’abord elle relie les hommes à des réalités qui les dépassent. Ce que recherche un chrétien, quand il va à l’église, en principe, ce n’est pas seulement de satisfaire aux contraintes sociales. Il sait que le lieu a été construit pour permettre ou, tout du moins, symboliser une certaine élévation de lui-même, vers un au-delà. Ensuite, la religion relie les hommes entre eux. L’église, cette fois-ci, est un lien où les hommes se rassemblent et deviennent une communauté de fidèles. C’est en ce sens que Durkheim définit la religion, qui est pour lui un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées, c’est-à-dire séparées, interdites, croyances et pratiques qui unissent en une même communauté morale, appelée Eglise, tous ceux qui y adhèrent Les formes élémentaires de la vie religieuse. Si c’est une communauté morale , c’est qu’elle permet à ses membres d’agir ensemble, mais aussi, et surtout, d’agir à partir de principes de vie, de devoirs, d’une certaine idée du Bien, à partir desquels ils se rapportent les uns aux autres. Pour Durkheim, c’est la fonction religieuse première donner une assise, un fondement, à la moralité humaine. Tant que l’homme a besoin de morale, il a besoin de religion. [Notre société est encore morale et religieuse] Reste à savoir si nous vivons dans des sociétés qui, de ce point de vue, sont encore religieuses. On entend souvent dire que nous vivons une époque où les individus n’ont plus de repères , de valeurs , bref plus de morale. Généralement, on estime justement qu’une des causes de cet affaiblissement de la morale tient à la place trop réduite qu’auraient les religions traditionnelles dans nos sociétés occidentales modernes. Ce jugement est certainement trop hâtif, entre autres choses parce que nos sociétés, même si elles sont individualistes et si elles se prétendent plus rationnelles que les autres, ne sont pas moins morales. C’est la thèse que défend Durkheim en montrant que c’est la personne individuelle qui, dans nos sociétés, est devenue sacrée elle est comme environnée d’une auréole de sainteté Sociologie et philosophie. C’est notamment à partir du respect de l’individu que, dans nos sociétés, nous constituons alors une morale. On pourrait aussi montrer que des sociétés qui se prétendent sans religion, comme la société soviétique, ne pouvait exister sans un culte de l’Etat et sans une morale de l’effort collectif. Ainsi, il est difficile de concevoir une société où les individus ne s’engagent pas les uns les autres, et les uns envers les autres, à partir de principes inconditionnels, autrement dit d’une foi commune. C’est de cette religiosité, précisément, dont les hommes ne peuvent se passer. [Conclusion] L’athéisme est un fait il est possible de se passer de l’idée de Dieu pour vivre, parce qu’il ne répond à aucune raison et on peut n’en avoir aucune expérience ; on peut alors considérer la croyance en Dieu, et toute croyance religieuse, comme illusoire. Plus encore, si l’on se passe de religion, c’est que l’on estime que, par ses illusions, elle aliène la liberté des individus et des peuples. Toutefois, il y a un élément fondamental de la religion dont les hommes ne peuvent se dispenser c’est la foi, c’est-à-dire un engagement inconditionnel envers certains êtres ou principes. Or, cette foi n’a de sens que si elle s’inscrit dans une morale commune et, si l’on comprend la religion comme cette foi commune, il est clair que l’homme ne peut s’en passer, tant qu’il est un individu social. On peut bien sûr objecter que le sentiment d’appartenir à une société s’est affaibli. Peut-être l’individu contemporain est-il devenu indifférent à toutes choses, à tel point qu’il n’a plus foi en rien. Ce serait un constat amer, mais aussi passablement injuste. Tant qu’il agit en relation avec d’autres hommes et tat qu’il dirige sa vie à partir de principes qu’il peut partager, et qui apparaissent sacrés, l’homme est encore, d’une certaine manière, un être religieux. Et même si ces principes ont changé, s’ils sont différents d’un individu à l’autre, d’une société à l’autre, il faut les comprendre comme un signe d’une commune humanité.
\n l homme peut il se passer de la religion
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