ArticleL311-1 Version en vigueur depuis le 01 juin 2001 Les vĂ©hicules doivent ĂȘtre construits, commercialisĂ©s, exploitĂ©s, utilisĂ©s, entretenus et, le cas Ă©chĂ©ant, rĂ©parĂ©s de façon Ă  assurer la sĂ©curitĂ© de tous les usagers de la route. Des dĂ©crets en Conseil d'Etat dĂ©terminent les conditions d'application du prĂ©sent article. Liens relatifs
Par Bercy Infos, le 22/08/2022 - Aides et crĂ©dits d'impĂŽt Si vous achetez un vĂ©lo Ă  assistance Ă©lectrique, vous pouvez, sous conditions, bĂ©nĂ©ficier d'une aide de l'État. Quelles sont les conditions de cette aide ? Quel est son montant ? Quelles dĂ©marches devez-vous suivre pour l'obtenir ? En savoir plus. Ce sujet vous intĂ©resse ? Chaque mardi avec la lettre Bercy infos Particuliers, ne manquez aucune info pratique sur vos droits et obligations en matiĂšre de fiscalitĂ©, Ă©pargne, consommation 
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Larticle R311-1 du code de la route définissant : le cyclomoteur, la motocyclette légÚre, la motocyclette et les termes désignant les catégories de
Vous ĂȘtes ici Accueil Recherche Recherche... Question Ă©crite N°15109 de M. Olivier VĂ©ran 14Ăšme lĂ©gislature MinistĂšre interrogĂ© > Écologie, dĂ©veloppement durable et Ă©nergie MinistĂšre attributaire > Transports, mer et pĂȘche Question publiĂ©e au JO le 08/01/2013 page 129 RĂ©ponse publiĂ©e au JO le 25/06/2013 page 6739 Date de changement d'attribution 15/01/2013 Texte de la question M. Olivier VĂ©ran attire l'attention de Mme la ministre de l'Ă©cologie, du dĂ©veloppement durable et de l'Ă©nergie sur les normes encadrant actuellement la dĂ©nomination, l'utilisation et le statut juridique des vĂ©los Ă  assistance Ă©lectrique VAE. Le dĂ©cret n° 95-937 et la directive europĂ©enne n° EC2002-24 imposent, notamment, que la puissance du moteur d'un VAE soit limitĂ©e Ă  250 W maximum, et que l'assistance Ă©lectrique doive diminuer progressivement avec la vitesse, puis se dĂ©brayer quand le vĂ©lo dĂ©passe la vitesse de 25 km/h art. R. 311-1 du code de la route. Au-delĂ , le VAE n'est plus un vĂ©lo mais un vĂ©lomoteur ou cyclomoteur, lesquels sont soumis Ă  de nombreuses contraintes lĂ©gales. Si une telle limitation de vitesse se justifie parfaitement pour des raisons de sĂ©curitĂ© Ă©videntes dans les zones urbaines, elle est un rĂ©el obstacle Ă  l'utilisation des VAE dans les zones rurales ou Ă  faible densitĂ© d'habitations, et surtout de circulation. Un vĂ©lo Ă©lectrique plus puissant entre rĂšglementairement dans la catĂ©gorie des cyclomoteurs et non plus dans celle des cycles. Aussi, il lui demande s'il serait envisageable, dans le but de promouvoir la mobilitĂ© Ă  vĂ©lo, moyen de transport Ă©conomique, efficace et propre, d'assouplir ou de modifier la lĂ©gislation imposant une limitation de puissance et donc de vitesse aux VAE. Texte de la rĂ©ponse La rĂ©glementation communautaire en matiĂšre de rĂ©ception des vĂ©hicules Ă  deux roues directive 2002/24/CE du 18 mars 2002 fixe les critĂšres techniques dĂ©finissant le vĂ©lo Ă  assistance Ă©lectrique VAE en l'excluant du champ d'application de la rĂ©ception. La rĂ©ception signifie qu'un État membre a validĂ© l'ensemble des essais techniques rĂ©alisĂ©s sur un vĂ©hicule. A partir de cette Ă©tape, il dĂ©livre la rĂ©ception pour ce type de vĂ©hicules et en informe tous les États membres. Chaque État membre doit accepter tout vĂ©hicule dĂ©clarĂ© conforme Ă  cette rĂ©ception, sans entrave. La reconnaissance se fait en gĂ©nĂ©ral au travers de l'immatriculation. La rĂ©ception des vĂ©hicules fixe au travers des domaines rĂ©glementĂ©s les dispositions applicables en matiĂšre de sĂ©curitĂ© routiĂšre et l'exclusion du VAE du champ d'application de la directive n'a donc Ă©tĂ© possible qu'avec des critĂšres techniques conservant le concept du VAE assez proche du vĂ©lo puissance maxi 250 watts. Mais pour rĂ©pondre en particulier aux prĂ©occupations exprimĂ©es, le rĂšglement europĂ©en datĂ© du 15 janvier 2013, venant remplacer la directive 2002/24/CE, a divisĂ© la catĂ©gorie des deux roues motorisĂ©s lĂ©gers en deux sous-catĂ©gories soumises Ă  rĂ©ception vĂ©lo Ă  moteur et cyclomoteur. Cette sous-catĂ©gorie du vĂ©lo Ă  moteur permet une puissance de 1 000 W au lieu de 250 W pour le VAE. Compte tenu de ses caractĂ©ristiques et des impĂ©ratifs de sĂ©curitĂ© routiĂšre, ce vĂ©hicule est donc d'une part inclus dans le champ d'application des textes communautaires et d'autre part soumis Ă  l'ensemble des textes techniques applicables. Il n'est donc pas envisageable d'assouplir les rĂšgles techniques au dĂ©triment de la sĂ©curitĂ© routiĂšre. La rĂ©ception du vĂ©lo Ă  moteur sera la garantie du respect des rĂšgles essentielles de sĂ©curitĂ© permettant son dĂ©veloppement dans les diffĂ©rents modes de mobilitĂ©.

CitĂ©par Art. 3, ArrĂȘtĂ© du 5 janvier 2021 portant application de l'article R. 313-32-1 du code de la route relatif Ă  la signalisation matĂ©rialisant les angles morts sur les vĂ©hicules lourds. CitĂ© par Art. 1, ArrĂȘtĂ© du 11 janvier 2021 relatif Ă  la rĂ©ception des vĂ©hicules Ă  moteur, de leurs remorques et des systĂšmes et Ă©quipements destinĂ©s Ă  ces vĂ©hicules

Les vĂ©hicules Ă  moteur ne doivent pas Ă©mettre de fumĂ©es, de gaz toxiques, corrosifs ou odorants, dans des conditions susceptibles d'incommoder la population ou de compromettre la santĂ© et la sĂ©curitĂ© publiques. Le ministre chargĂ© des transports, le ministre chargĂ© de la santĂ© et le ministre chargĂ© de l'environnement fixent par arrĂȘtĂ© les conditions d'application du prĂ©sent article. Le fait de contrevenir aux dispositions du prĂ©sent article ou Ă  celles prises pour son application est puni de l'amende prĂ©vue pour les contraventions de la quatriĂšme peut ĂȘtre prescrite dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 325-1 Ă  L. 325-3. Selonl'article R. 311-1 du Code de la Route, un vĂ©hicule est considĂ©rĂ© comme Ă©tant "de collection" (vĂ©hicule prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt historique) dĂšs lors qu'il remplit l'ensemble des
> Article R311-1 du code de la route Modifié par Décret n°2009-497 du 30 avril 2009 - art. 2Pour l'application du code de la route, les termes ci-aprÚs ont le sens qui leur est donné dans le présent article 4. Véhicules de catégorie L véhicules à moteur à deux ou trois roues et quadricycles à moteur 4. 1. Véhicule de catégorie L1e véhicule à deux roues dont la vitesse maximale par construction est égale ou supérieure à 6 km / h et ne dépasse pas 45 km / h et équipé d'un moteur d'une cylindrée ne dépassant pas 50 cm ³ s'il est à combustion interne ou d'une puissance maximale nette n'excédant pas 4 kilowatts pour les autres types de moteur ; 4. 2. Véhicule de catégorie L2e véhicule à trois roues L2e dont la vitesse maximale par construction est égale ou supérieure à 6 km / h et ne dépasse pas 45 km / h et équipé d'un moteur d'une cylindrée ne dépassant pas 50 cm ³ s'il est à allumage commandé ou d'une puissance maximale nette n'excédant pas 4 kilowatts pour les autres types de moteur ; 4. 3. Véhicule de catégorie L3e véhicule à deux roues sans side-car, équipé d'un moteur d'une cylindrée supérieure à 50 cm ³ s'il est à combustion interne et / ou dont la vitesse maximale par construction est supérieure à 45 km / h ; 4. 4. Véhicule de catégorie L4e véhicule à deux roues avec side-car, équipé d'un moteur d'une cylindrée supérieure à 50 cm ³ s'il est à combustion interne et / ou dont la vitesse maximale par construction est supérieure à 45 km / h ; 4. 8. Cyclomoteur véhicule de catégorie L1e ou L2e ; 4. 9. Motocyclette véhicule de catégorie L3e ou L4e et dont la puissance n'excÚde pas 73, 6 kilowatts 100 ch ; l'adjonction d'un side-car à une motocyclette ne modifie pas le classement de celle-ci ; 4. 10. Motocyclette légÚre motocyclette dont la cylindrée n'excÚde pas 125 cm ³ et dont la puissance n'excÚde pas 11 kilowatts ; les motocyclettes qui, avant le 5 juillet 1996, étaient considérées comme motocyclettes légÚres ou qui avaient été réceptionnées comme telles restent classées dans ces catégories aprÚs cette date, à l'exception des véhicules à deux roues à moteur dont la cylindrée n'excÚde pas 50 cm ³ et dont la vitesse n'excÚde pas 45 km / h munis d'un embrayage ou d'une boßte de vitesses non automatique qui sont des cyclomoteurs ; les véhicules à deux roues à moteur d'une cylindrée n'excédant pas 125 cm ³ mis en circulation sous le genre " vélomoteur " avant le 1er mars 1980 sont considérés comme des motocyclettes légÚres ; l'adjonction d'un side-car à une motocyclette légÚre ne modifie pas le classement de celle-ci ;
ArticleR311-1 Article R311-1 du code de la route (DĂ©cret nÂș 2004-209 du 4 mars 2004 art. 1 Journal Officiel du 11 mars 2004) (DĂ©cret nÂș 2004-935 du 30 aoĂ»t 2004 art. 1 Journal Officiel du 4 septembre 2004) (DĂ©cret nÂș 2005-173 du 24 fĂ©vrier 2005 art. 1 Journal Officiel du 25 fĂ©vrier 2005) Pour l'application du prĂ©sent code, les termes ci-aprĂšs ont le sens qui
L'appellation de vĂ©hicule endommagĂ© » peut recouvrir, dans l'imaginaire populaire, une vaste palette de dĂ©finitions pouvant aller de celle du vĂ©hicule accidentĂ© Ă  celle de l'Ă©pave. En rĂ©alitĂ©, le code de la route art. L. 327-1 et suivants et R. 327-1 et suivants donne une dĂ©finition trĂšs prĂ©cise de ce qu'il convient d'entendre juridiquement par cette notion. C es derniĂšres annĂ©es, la plus grande confusion a pu rĂ©gner quant Ă  cette appellation, aprĂšs la tentative, avortĂ©e par le ministĂšre de l'IntĂ©rieur en 2007, de fusionner les procĂ©dures vĂ©hicule gravement endommagĂ© VGE et vĂ©hicule Ă©conomiquement irrĂ©parable VEI en une procĂ©dure unique de vĂ©hicule endommagĂ© VE. Ce projet de rĂ©forme inspirĂ© par un objectif de sĂ©curitĂ© routiĂšre ne verra finalement jamais le jour, mais entraĂźnera Ă  sa suite une mĂ©prise sĂ©mantique sur le sujet qui perdure aujourd'hui. C'est ainsi qu'en dĂ©cembre 2009, le ministĂšre de l'IntĂ©rieur communiquait aux prĂ©fectures et sous-prĂ©fectures, dans une note de service, un rappel sur les VE et rappel sur les VEI ». Elle y opposait rĂ©guliĂšrement les deux types de procĂ©dure, crĂ©ant la confusion ainsi, lorsque l'Administration Ă©voque la procĂ©dure VE, elle parle en rĂ©alitĂ© de la procĂ©dure VGE, excluant la VEI. Le code de la route, quant Ă  lui, distingue pourtant clairement VGE de VEI, procĂ©dures qu'il regroupe artificiellement sous l'appellation VE. Cette problĂ©matique linguistique, loin d'ĂȘtre accessoire, crĂ©e une confusion dans les rapports quotidiens qu'entretiennent les experts en automobile avec l'Administration et les prĂ©fectures, et dans les consĂ©quences juridiques attachĂ©es Ă  chacune de ces procĂ©dures. LĂ©galement, au sein du titre 2 Dispositions administratives » du livre 3 Le conducteur » du code de la route, le chapitre 7, intitulĂ© VĂ©hicules endommagĂ©s », vient compiler sous cette appellation unique les procĂ©dures VEI et VGE, elle-mĂȘme dĂ©clenchĂ©e tant par l'expert automobile que par les forces de l'ordre. Si cette classification lĂ©gale intervient principalement pour des raisons d'organisation pratique du code en lui-mĂȘme, il convient de distinguer clairement ces procĂ©dures. RĂ©pondant Ă  des situations empiriques diffĂ©rentes, elles seront mises en oeuvre grĂące Ă  des conditions cumulatives qui leur sont propres, et produiront, tant d'un point de vue juridique qu'administratif, des effets distincts. La notion de procĂ©dure VE » telle qu'elle peut ĂȘtre employĂ©e Ă  tort est ainsi parfaitement erronĂ©e et constitue un abus de langage majeur il convient donc de revenir prĂ©cisĂ©ment sur les procĂ©dures VEI et VGE. Le paramĂštre financier pour la procĂ©dure VEI La procĂ©dure VEI, assise sur un critĂšre purement Ă©conomique, vise Ă  dĂ©clarer un vĂ©hicule en Ă©tat d'irrĂ©parabilitĂ© financiĂšre au sens de l'article L. 327-1 du code de la route. Trois conditions cumulatives sont nĂ©cessaires Ă  son dĂ©clenchement - la procĂ©dure reposant sur une notion d'indemnisation, il convient qu'il existe en l'espĂšce un assureur tenu Ă  indemnisation ; - le vĂ©hicule doit ĂȘtre immatriculĂ© sur le sol français, mĂ©tropolitain ou d'outre-mer, afin qu'il soit reconnu par le systĂšme d'immatriculation des vĂ©hicules SIV ; - il est nĂ©cessaire qu'un rapport d'expertise fasse apparaĂźtre que le montant des rĂ©parations est supĂ©rieur Ă  la valeur de la chose assurĂ©e au moment du sinistre. Si les deux premiĂšres conditions ne posent pas de rĂ©elle difficultĂ© d'interprĂ©tation, la derniĂšre soulĂšve la question de la valeur retenue en pareille hypothĂšse. La lecture attentive du texte de loi relĂšve que le lĂ©gislateur emploie l'expression valeur de la chose assurĂ©e » et non pas valeur de remplacement ». Cette valeur ne doit pas ĂȘtre confondue avec le montant pour lequel le vĂ©hicule est assurĂ© au moment de son sinistre. Celui-lĂ  pourra ĂȘtre assurĂ© Ă  la valeur Ă©valuĂ©e par l'expert, ce qui correspond Ă  la trĂšs grande majoritĂ© des contrats d'assurance automobile actuels, ou Ă  une valeur supĂ©rieure fixe, telle qu'une valeur catalogue ou une valeur sur facture. Ces valeurs conventionnelles, dans la mesure oĂč elles se substituent Ă  la valeur de remplacement Ă  dire d'expert VRADE, constituent un nouveau plafond Ă  partir duquel l'assureur pourrait dĂ©terminer si le vĂ©hicule peut ou non ĂȘtre rĂ©parĂ©. Ainsi, le rapport rendu par l'expert intitulĂ© Ă  tort rapport VEI » est en rĂ©alitĂ© un rapport d'information prĂ©cisant Ă  l'assureur le montant des rĂ©parations ainsi que la valeur de remplacement. L'assureur n'est aucunement liĂ© par ce rapport, il conserve la possibilitĂ© d'indemniser les dommages en fonction des diverses modalitĂ©s contractuelles d'Ă©valuation et de dĂ©clencher ou non en prĂ©fecture la procĂ©dure VEI, bloquant par lĂ  mĂȘme la carte grise du vĂ©hicule, en empĂȘchant dĂšs lors toute cession de l'Ă©pave directement Ă  un particulier. En pratique toutefois, l'assureur, pour initier la procĂ©dure, considĂ©rera la valeur de la chose assurĂ©e non pas en rĂ©fĂ©rence au montant de sa prestation, mais comme la valeur rĂ©elle du dommage, c'est-Ă -dire la valeur Ă©conomique dite de remplacement » estimĂ©e par l'expert, la VRADE, laquelle prend en compte la vĂ©tustĂ© du bien au jour du sinistre, c'est-Ă -dire la dĂ©prĂ©ciation inhĂ©rente Ă  l'anciennetĂ©. Cela s'applique aussi dans le cadre d'une assurance de responsabilitĂ© civile, puisque, dans ce dernier cas, la valeur de la chose assurĂ©e telle que retenue par l'assureur est nĂ©cessairement la valeur de remplacement. De mĂȘme, mettons de cĂŽtĂ© la notion de valeur majorĂ©e » accordĂ©e par l'assureur Ă  son assurĂ© en ce que son obtention est trĂšs gĂ©nĂ©ralement conditionnĂ©e Ă  la cession du vĂ©hicule en question Ă  l'assureur. Le fait que le dĂ©clenchement de cette procĂ©dure soit laissĂ© Ă  l'initiative de l'assureur uniquement se justifie par son aspect purement Ă©conomique, et non pas de dangerositĂ© technique du vĂ©hicule, comme dans le cadre de la procĂ©dure VGE. L'exemple le plus probant serait un vĂ©hicule grĂȘlĂ©, assurĂ© Ă  la VRADE et dĂ©clarĂ© VEI aucun point de dangerositĂ© n'est relevĂ© par l'expert, et sa dĂ©claration en tant que vĂ©hicule Ă©conomiquement irrĂ©parable ne repose que sur un fondement financier, la sĂ©curitĂ© du conducteur et des autres usagers de la route n'Ă©tant pas remise en cause dans ce cas. La sĂ©curitĂ© et la technique pour la procĂ©dure VGE À l'inverse de la procĂ©dure VEI, la procĂ©dure VGE repose sur des fondements techniques pointus, et, dĂšs lors qu'elle engage la sĂ©curitĂ© routiĂšre dans son ensemble, elle ne peut ĂȘtre initiĂ©e que par les forces de l'ordre et les experts en automobile compĂ©tents en la matiĂšre. DĂ©crite aux articles L. 327-5 et L. 327-6 du code de la route, elle s'appuie ainsi sur des dĂ©ficiences matĂ©rielles majeures de nature Ă  engager la sĂ©curitĂ© du vĂ©hicule. DĂšs lors, trois conditions cumulatives sont nĂ©cessaires au dĂ©clenchement de la procĂ©dure VGE par un expert automobile - l'expert doit intervenir dans le cadre de ses missions lĂ©gales mentionnĂ©es Ă  l'article L. 326-4 du code de la route, ce qui exclue de fait les missions dites fourriĂšres » ; - l'intervention doit nĂ©cessairement porter sur le type de vĂ©hicules concernĂ©s par la procĂ©dure VGE, Ă  savoir les voitures particuliĂšres, les camionnettes et les remorques immatriculĂ©es attelĂ©es Ă  ces vĂ©hicules art. 13 de l'arrĂȘtĂ© du 29 avril 2009 ; - l'expert doit agir dans le cadre d'une dĂ©ficience relevĂ©e Ă  l'occasion de l'examen initial directement imputable Ă  un accident de la circulation, objet de la mission en question. Cette derniĂšre condition a fait l'objet d'une prĂ©cision du ministĂšre de l'Écologie, du DĂ©veloppement durable, des Transports et du Logement dans le courant du mois de janvier 2012 ainsi, il doit nĂ©cessairement s'agir de l'accident de la circulation qui fait l'objet de la mission de l'expert automobile, et en aucun cas d'un sinistre antĂ©rieur pour lequel l'expert ne serait pas mandatĂ© [source Direction de la sĂ©curitĂ© et de la circulation routiĂšre DSCR-Action interministĂ©rielle]. Les dĂ©ficiences techniques rĂ©pertoriĂ©es L'expert dĂ©clenchera la procĂ©dure VGE s'il estime qu'au moins l'une des dĂ©ficiences figurant dans l'annexe 2 de l'arrĂȘtĂ© du 29 avril 2009 fixant les modalitĂ©s d'application des dispositions du code de la route relatives aux vĂ©hicules endommagĂ©s pour les voitures particuliĂšres et les camionnettes est prĂ©sente sur le vĂ©hicule expertisĂ© Conditions de l'examen initial et dĂ©ficiences permettant d'Ă©tablir que le vĂ©hicule accidentĂ© ne peut pas circuler dans des conditions normales de sĂ©curitĂ© C. route, art. L. 327-5 [...] II. liste des dĂ©ficiences permettant d'Ă©tablir que le vĂ©hicule ne peut pas circuler dans des conditions normales de sĂ©curitĂ© - la carrosserie dĂ©formation importante. ÉlĂ©ments concernĂ©s compris entre les zones d'ancrage des Ă©lĂ©ments de liaison au sol longerons, plancher, passages de roue, chĂąssis, traverses ; - direction dĂ©formation importante. ÉlĂ©ments concernĂ©s colonne, crĂ©maillĂšre ou boĂźtier, biellettes et timonerie ; - liaisons au sol dĂ©formation importante. ÉlĂ©ments concernĂ©s berceau, suspension, essieux et jantes. - sĂ©curitĂ© des personnes dysfonctionnement y compris mauvaise fixation.ÉlĂ©ments concernĂ©s ceintures, coussins gonflables, prĂ©tensionneurs, boĂźtiers de commande. » Le rĂŽle variable de l'expert automobile selon la procĂ©dure Le vĂ©ritable enjeu juridique d'une telle distinction entre les procĂ©dures VEI et VGE repose sur la lĂ©gitimitĂ© de l'expert automobile, au regard des textes de lois, Ă  signaler le dĂ©clenchement d'une procĂ©dure aux autoritĂ©s compĂ©tentes. Dans le cadre de la procĂ©dure VEI, l'expert automobile ne fait que concourir Ă  son dĂ©clenchement par l'assureur lors du rendu de son rapport d'information. L'obligation lĂ©gale de dĂ©clenchement - ou non - de cette procĂ©dure incombant Ă  l'assureur, sa responsabilitĂ© pourra ĂȘtre directement engagĂ©e par un tiers lĂ©sĂ© en cas de manquement de sa part. CorrĂ©lativement, en aucun cas la responsabilitĂ© de l'expert, qui n'est lĂ©galement tenu qu'Ă  la production de son rapport d'expertise comportant le montant des rĂ©parations et la valeur de remplacement Ă  dire d'expert, ne saurait ĂȘtre engagĂ©e en cas d'omission d'une procĂ©dure VEI, ou d'une dĂ©claration abusive. Le vĂ©hicule ainsi dĂ©clarĂ© Ă©conomiquement irrĂ©parable verra son certificat d'immatriculation bloquĂ© en prĂ©fecture et sa cession Ă  un tiers impossible. En revanche, la notion Ă©tant ici Ă©conomique, le vĂ©hicule ne sera pas interdit de circuler. L'engagement jusqu'Ă  la mise en conformitĂ© Concernant la procĂ©dure VGE, Ă  l'inverse, son dĂ©clenchement ou non incombe Ă  l'expert automobile, ainsi qu'aux forces de l'ordre puisqu'il s'agit de constater une dĂ©ficience technique matĂ©rielle et non pas Ă©conomique voir en ce sens l'article L. 327-4 du code de la route. Par consĂ©quent, la responsabilitĂ© de l'expert serait susceptible d'ĂȘtre engagĂ©e en cas de manquement Ă  l'une de ses obligations, Ă©tant entendu qu'il n'est tenu qu'Ă  une obligation de moyens, Ă  l'inverse du carrossier, tenu Ă  une obligation de rĂ©sultat. Lorsque le vĂ©hicule est dangereux, l'expert le dĂ©clare au SIV dans un premier temps, soit par voie Ă©lectronique soit par courrier Ă  la prĂ©fecture de son choix. Le ministre de l'IntĂ©rieur interdit alors au vĂ©hicule de circuler et procĂšde Ă  l'inscription d'une opposition au transfert du certificat d'immatriculation OTCI. L'expert automobile est ainsi compĂ©tent, dans son rĂŽle de l'homme de l'art », pour apprĂ©cier l'opportunitĂ© d'un tel dĂ©clenchement au regard des critĂšres de dangerositĂ© lĂ©gaux. Cette procĂ©dure a pour intĂ©rĂȘt majeur une protection accrue de la sĂ©curitĂ© routiĂšre, dans la mesure oĂč, dans l'hypothĂšse oĂč le particulier dĂ©ciderait de procĂ©der Ă  la rĂ©paration de son vĂ©hicule gravement endommagĂ©, l'expert automobile serait tenu de fixer contradictoirement la mĂ©thodologie des travaux avec le rĂ©parateur, de suivre ces travaux et de rĂ©ceptionner le vĂ©hicule une fois ceux-ci terminĂ©s. Au terme de cette mission, l'expert dĂ©posera alors un rapport de conformitĂ© dans lequel il attestera que le vĂ©hicule est en Ă©tat de circuler dans des conditions normales de sĂ©curitĂ© » C. route, art. L. 327-5. Une fois le rapport Ă©tabli, l'expert le transmet au titulaire du certificat d'immatriculation et au ministre de l'IntĂ©rieur, qui lĂšve l'interdiction de circuler et/ou l'opposition. Il en informe Ă©galement le professionnel dĂ©positaire du vĂ©hicule. Cette derniĂšre obligation est importante, car, une fois informĂ©, le professionnel va autoriser son client Ă  repartir avec son vĂ©hicule. Les expertises en 2011 3 283 337 vĂ©hicules expertisĂ©s tous genres, toutes circonstances, dont 240 710 au titre de la procĂ©dure VGE. Sources Anea, BCA expertises. Les textes de rĂ©fĂ©rence du code de la route Article L. 327-1 Les entreprises d'assurances tenues Ă  un titre quelconque Ă  indemniser les dommages Ă  un vĂ©hicule dont un rapport d'expertise fait apparaĂźtre que le montant des rĂ©parations est supĂ©rieur Ă  la valeur de la chose assurĂ©e au moment du sinistre doivent, dans les quinze jours suivant la remise du rapport d'expertise, proposer une indemnisation en perte totale avec cession du vĂ©hicule Ă  l'assureur. Le propriĂ©taire du vĂ©hicule dispose de trente jours pour donner sa rĂ©ponse. Article L. 327-4 Lorsqu'en raison de la gravitĂ© des dommages qu'il a subis, un vĂ©hicule a Ă©tĂ© immobilisĂ© en application des articles L. 325-1 Ă  L. 325-3, l'officier ou l'agent de police judiciaire qui procĂšde aux constatations retire Ă  titre conservatoire le certificat d'immatriculation. En l'absence de remise du certificat d'immatriculation, l'autoritĂ© administrative compĂ©tente avise le propriĂ©taire de l'interdiction de circulation de son vĂ©hicule et procĂšde Ă  l'inscription d'une opposition au transfert du certificat d'immatriculation jusqu'Ă  la remise de ce document. Le vĂ©hicule n'est remis en circulation qu'au vu du rapport d'un expert en automobile certifiant que ledit vĂ©hicule est en Ă©tat de circuler dans des conditions normales de sĂ©curitĂ©. Article L. 327-5 Lorsqu'un expert en automobile constate qu'en raison de son Ă©tat un vĂ©hicule ne peut circuler dans des conditions normales de sĂ©curitĂ©, il en informe l'autoritĂ© administrative compĂ©tente, sans que puissent y faire obstacle les rĂšgles relatives au secret professionnel. L'autoritĂ© administrative compĂ©tente avise le propriĂ©taire de l'interdiction de circulation de son vĂ©hicule et procĂšde Ă  l'inscription d'une opposition au transfert du certificat d'immatriculation jusqu'Ă  la remise de ce document. Le vĂ©hicule n'est remis en circulation qu'au vu d'un rapport d'un expert en automobile certifiant que ledit vĂ©hicule est en Ă©tat de circuler dans des conditions normales de sĂ©curitĂ©. Article L. 326-4 I. Seuls les ressortissants mentionnĂ©s Ă  l'article L. 326-1 inscrits sur la liste nationale des experts en automobile peuvent exercer les activitĂ©s suivantes 1. rĂ©daction Ă  titre habituel de rapports destinĂ©s Ă  ĂȘtre produits Ă  des tiers et relatifs Ă  tous dommages causĂ©s aux vĂ©hicules Ă  moteur, ainsi qu'aux cycles et Ă  leurs dĂ©rivĂ©s, notamment toutes opĂ©rations et Ă©tudes nĂ©cessaires Ă  la dĂ©termination de l'origine, de la consistance, de la valeur de ces dommages et Ă  leur rĂ©paration ; 2. dĂ©termination de la valeur des vĂ©hicules mentionnĂ©s prĂ©cĂ©demment. [...]
RĂ©organisationterritoriale des services dĂ©concentrĂ©s de l'État : crĂ©ation de la direction dĂ©partementale de l'emploi, du travail et des solidaritĂ©s de Charente-Maritime (DDETS) > Voir tous. 65. Economie et Emploi. OpĂ©ration 10 000 jeunes. 16/04/2021. Liste des offres d'accueil de jeunes dans les services de l'Etat en Charente-Maritime. > Voir
InitiĂ©e en 2015, renforcĂ©e en 2017 puis en juillet 2019, la Zone Ă  faibles Ă©missions parisienne a franchi une nouvelle Ă©tape le 1er juin 2021, la restriction de circulation des vĂ©hicules catĂ©gorisĂ©s Non classĂ©s, Crit’Air 5 et Crit'Air 4 est entrĂ©e en vigueur sur l’ensemble du territoire parisien, y compris le boulevard pĂ©riphĂ©rique et les bois de Vincennes et de Boulogne. Cette dĂ©marche s’inscrit depuis 2019 dans un cadre mĂ©tropolitain l’ensemble du pĂ©rimĂštre dĂ©limitĂ© par l’autoroute A86 A86 exclue est concernĂ© par ces mĂȘmes restrictions de circulation. L’instauration de la Zone Ă  faibles Ă©missions mĂ©tropolitaine a Ă©tĂ© rendue obligatoire par la Loi d’orientation des mobilitĂ©s de dĂ©cembre 2019. Le 1er juillet 2022, le Conseil de la MĂ©tropole du Grand Paris a adoptĂ© une dĂ©libĂ©ration reportant d’un an la prochaine Ă©tape de la zone Ă  faibles Ă©missions celle-ci interviendra le 1er juillet 2023. Depuis le 1er juin 2021, les rĂšgles de la ZFE s’appliquent de maniĂšre uniforme les vĂ©hicules catĂ©gorisĂ©s Non classĂ©s, Crit’Air 5 et Crit’Air 4 ne peuvent pas rouler dans l’ensemble du territoire compris Ă  l’intĂ©rieur de l’autoroute A86, Ă  l’exclusion de celle-ci, aux jours et horaires suivants L’apposition de la vignette Crit’Air est obligatoire pour circuler dans une ZFE sauf pour les vĂ©hicules non classĂ©s. L’ Ă©tape de juin 2021 a Ă©tĂ© soumise Ă  une consultation des partenaires institutionnels en mars et avril 2021 et du public en mars 2021, consultation coordonnĂ©e pour toutes les communes concernĂ©es par la MĂ©tropole du Grand Paris. Parmi les actions efficaces pour rĂ©duire les Ă©missions du trafic routier, la Zone Ă  faibles Ă©missions mobilitĂ© ZFE, telle qu’il en existe prĂšs de 250 en Europe et dans d’autres villes dans le monde Rapport ADEME – vise Ă  limiter l’accĂšs des vĂ©hicules les plus polluants au centre des agglomĂ©rations. Les Ă©tudes d’impact rĂ©alisĂ©es dans le cadre du Plan de protection de l’atmosphĂšre d’Île-de-France 2018-2025 ont montrĂ© que cette mesure est parmi les plus efficaces et les plus rapides pour rĂ©duire les Ă©missions du trafic routier. La ZFE vise Ă  restreindre progressivement la circulation des vĂ©hicules les plus polluants selon leur vignette Crit’Air et par consĂ©quent, Ă  Cette mesure contribue Ă©galement Ă  une lĂ©gĂšre baisse des Ă©missions de CO2, gaz qui contribue au rĂ©chauffement climatique. La loi du 24 dĂ©cembre 2019 a rendu obligatoire l’instauration d’une Zone Ă  faibles Ă©missions mobilitĂ© dans les collectivitĂ©s et intercommunalitĂ©s ne respectant pas les normes de qualitĂ© de l’air. Cela concerne toutes les villes incluses dans la ZFE mĂ©tropolitaine, dĂ©limitĂ©e par le pĂ©rimĂštre de l’autoroute A86, dont la Ville de Paris. En dĂ©cembre 2020, la MĂ©tropole du Grand Paris a actĂ© le renforcement de la ZFE mĂ©tropolitaine, avec une interdiction des vĂ©hicules Ă  vignette Crit'Air 4 Ă  partir du 1er juin 2021. La ZFE parisienne s’inscrit donc dĂ©sormais dans une dĂ©marche de coopĂ©ration Ă  l’échelle mĂ©tropolitaine. A compter du 1er juin 2021, un seul niveau d’interdiction est entrĂ© en vigueur sur tout le territoire dĂ©limitĂ© par l’autoroute A86, avec une restriction de circulation des vĂ©hicules Non classĂ©s », Crit’Air 5 », et Crit’Air 4 ». Alors que la MĂ©tropole exerçait jusqu’alors un rĂŽle de coordinateur de projet dans le pĂ©rimĂštre de l’A86, l’article 119 de la loi Climat et RĂ©silience » du 22 aoĂ»t 2021 a actĂ© le transfert, des maires au prĂ©sident de la MĂ©tropole, des compĂ©tences et prĂ©rogatives liĂ©es Ă  la ZFE. DĂ©sormais, la MĂ©tropole est donc en maĂźtrise d’ouvrage de la gestion opĂ©rationnelle de la ZFE, qu’il s’agisse du calendrier et des modalitĂ©s de mise en Ɠuvre des prochaines Ă©tapes. Les arrĂȘtĂ©s relatifs Ă  l’étape de restriction des vĂ©hicules Crit’air 4 pris par les maires continuent Ă  s’appliquer jusqu’à la prise d’un arrĂȘtĂ© unique par le PrĂ©sident de la mĂ©tropole pour l’étape de restriction des vĂ©hicules Crit’air 3. La ZFE a vocation Ă  ĂȘtre renforcĂ©e au fil des annĂ©es. Ainsi, la Ville de Paris et la MĂ©tropole du Grand Paris ont introduit dans leur plan climat-air-Ă©nergie respectif des objectifs aux horizons 2023, 2024 et 2030 Le 1er juillet 2022, le Conseil de la MĂ©tropole du Grand Paris a adoptĂ© une dĂ©libĂ©ration reportant d’un an la prochaine Ă©tape de la Zone Ă  Faibles Émissions celle-ci interviendra le 1er juillet 2023. Les vĂ©hicules Crit’air 3 seront alors soumis Ă  la restriction de circulation, rejoignant les véhicules non classĂ©s, Crit’air 5 et Crit’air 4 à l’intérieur du périmètre de l’A86 A86 exclue. Par ailleurs, la dĂ©libĂ©ration conditionne la prochaine Ă©tape de la ZFE mĂ©tropolitaine Ă  la mise en place effective par l’Etat du prêt à taux zéro garanti et du contrôle sanction automatisĂ©. Une nouvelle Ă©tape a Ă©tĂ© franchie dans le programme de lutte contre la pollution instaurĂ© par la Ville depuis le 15 janvier 2017, lorsque Paris devenait alors la premiĂšre ZFE zone Ă  faibles Ă©missions de le 1er juin 2021 - La circulation dans Paris intra-muros, le boulevard pĂ©riphĂ©rique et les bois de Vincennes et de Boulogne des vĂ©hicules autres que Crit'Air Vert, 1, 2, 3 est restreinte. Les vĂ©hicules lĂ©gers et vĂ©hicules utilitaires lĂ©gers Non classĂ©s ou portant la vignette Crit'Air 5 ou Crit'Air 4 ne peuvent plus circuler de 8h Ă  20h, du lundi au vendredi. Les poids lourds et autocars Non classĂ©s ou portant la vignette Crit'Air 5 ou Crit'Air 4 ne peuvent plus circuler de 8h Ă  20h, 7 jours sur dĂ©cision de la Ville est prise en cohĂ©rence avec l'engagement de la MĂ©tropole du Grand Paris. Ainsi, les communes incluses dans le pĂ©rimĂštre de l'A86 interdisent Ă©galement les vĂ©hicules non classĂ©s, Crit’Air 5 et Crit’Air 4 sur leur territoire depuis le 1er juin 2021. Dans Paris intra-muros, le boulevard pĂ©riphĂ©rique et les bois de Vincennes et de Boulogne- Les deux-roues, tricycles et quadricycles Ă  moteur en circulation avant le 1er juillet 2004- Les voitures diesel en circulation avant le 1er janvier 2006- Les voitures essence en circulation avant le 1er janvier 1997- Les vĂ©hicules utilitaires lĂ©gers diesel en circulation avant le 1er janvier 2006- Les vĂ©hicules utilitaires lĂ©gers essence en circulation avant le 1er octobre 1997- Les poids lourds diesel en circulation avant le 1er octobre 2009- Les poids lourds essence en circulation avant le 1er octobre 2001Ces restrictions concernent Ă©galement le pĂ©rimĂštre dĂ©limitĂ© par l’A86, A86 exclue. Non, la classification du vĂ©hicule est valable pour toute la durĂ©e de vie du vĂ©hicule. La dĂ©marche d'obtention de sa vignette Crit'Air n'est donc Ă  effectuer qu'une seule une vignette par ici. Dans Paris une source majeure de pollution de l’air est le transport source Airparif, 2019- 61% des Ă©missions de NOx en 2017 le trafic routier est la principale source de pollution pour ce composĂ©- 29% des Ă©missions de PM 10 en 2017- 26% des Ă©missions de PM 2,5 en 2017La Ville ne peut agir que dans les secteurs sur lesquels elle a compĂ©tence, la circulation en fait partie. Cependant, Paris mĂšne bien d’autres actions d’amĂ©lioration de la qualitĂ© de l’air, sur le chauffage au bois, les Ă©missions des bateaux 
En savoir plus sur les actions menĂ©es par la Ville de Paris pour amĂ©liorer la qualitĂ© de l’air Ne pas respecter les restrictions d’une zone Ă  faibles Ă©missions ZFE ou celles prĂ©vues par la circulation diffĂ©renciĂ©e lors de certains Ă©pisodes de pollution est puni de l’amende prĂ©vue pour les contraventions - De quatriĂšme classe, pour les poids lourds, bus et autocars 135 euros forfaitaire- De troisiĂšme classe, pour les autres catĂ©gories de vĂ©hicules 68 euros forfaitaireSont ainsi sanctionnĂ©es - La circulation en violation des restrictions d’une ZFE ou de la circulation diffĂ©renciĂ©e- La circulation sans certificat qualitĂ© de l’air dans une ZFE ou en cas de mise en Ɠuvre de la circulation diffĂ©renciĂ©e sauf pour les vĂ©hicules non classĂ©s- L'apposition d’un certificat qualitĂ© de l’air ne correspondant pas aux caractĂ©ristiques du infractions prĂ©vues peuvent entraĂźner l'immobilisation du vĂ©hicule. - VĂ©hicules d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral prioritaire de l’article R. 311-1 du Code de la route, c’est-Ă -dire vĂ©hicule des services de police, de gendarmerie, des douanes, de lutte contre l'incendie, d'intervention des unitĂ©s mobiles hospitaliĂšres ou, Ă  la demande du service d'aide mĂ©dicale urgente, affectĂ© exclusivement Ă  l'intervention de ces unitĂ©s et du ministĂšre de la Justice affectĂ© au transport des dĂ©tenus ou au rĂ©tablissement de l'ordre dans les Ă©tablissements pĂ©nitentiaires- VĂ©hicules d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral bĂ©nĂ©ficiant de facilitĂ©s de passage de l’article R. 311-1 du Code de la route c’est-Ă -dire ambulance de transport sanitaire, vĂ©hicule d'intervention de sĂ©curitĂ© des sociĂ©tĂ©s gestionnaires d'infrastructures Ă©lectriques et gaziĂšres, du service de la surveillance de la SociĂ©tĂ© nationale des chemins de fer français, de transports de fonds de la Banque de France, des associations mĂ©dicales concourant Ă  la permanence des soins, des mĂ©decins lorsqu'ils participent Ă  la garde dĂ©partementale, de transports de produits sanguins et d'organes humains, engin de service hivernal et, sur autoroutes ou routes Ă  deux chaussĂ©es sĂ©parĂ©es, vĂ©hicule d'intervention des services gestionnaires de ces voies- VĂ©hicules du ministĂšre de la DĂ©fense- VĂ©hicules affichant une carte “ mobilitĂ© inclusion ” comportant la mention “ stationnement pour les personnes handicapĂ©es ” dĂ©livrĂ©e sur le fondement de l'article L. 241-3 du code de l'action sociale et des familles ou une carte de stationnement pour personnes handicapĂ©es dĂ©livrĂ©e sur le fondement de l'article L. 241-3-2 du mĂȘme code dans sa rĂ©daction antĂ©rieure au 1er janvier 2017 ;- VĂ©hicules de transport en commun de personnes Ă  faibles Ă©missions au sens de l'article L. 224-8 du code de l' VĂ©hicules de transport en commun, au sens de l'article R. 311-1 du code de la route, assurant un service de transport public rĂ©gulier qui figurent dans une des classes dĂ©finies par l'arrĂȘtĂ© Ă©tablissant la nomenclature des vĂ©hicules classĂ©s en fonction de leur niveau d'Ă©mission de polluants atmosphĂ©rique, pris en application du II de l'article R. 318-2 du mĂȘme code 
.- VĂ©hicules affectĂ©s aux associations agréées de sĂ©curitĂ© civile, dans le cadre de leurs missions, munis d’un document fourni par l’association prouvant leur qualitĂ© ;- VĂ©hicules des associations de bienfaisance dont les activitĂ©s ont pour but de contribuer Ă  l’amĂ©lioration des conditions de vie des personnes en situation prĂ©caire ou difficile ;- VĂ©hicules affectĂ©s Ă  un service public, dans le cadre d’interventions ponctuelles, munis d’un ordre de mission de l’autoritĂ© compĂ©tente ;- VĂ©hicules dont l’utilisation est liĂ©e aux Ă©vĂšnements ou activitĂ©s suivantes, munis d’une autorisation de la commune d’Île-de-France concernĂ©e par l’évĂšnement ou l’activitĂ©, et dans le cadre exclusif de celui-ci ou celle-ci . vĂ©hicules des professionnels effectuant des opĂ©rations de dĂ©mĂ©nagement, . vĂ©hicules utilisĂ©s dans le cadre d’évĂ©nements ou de manifestations de voie publique de type festif, Ă©conomique, sportif ou culturel, . vĂ©hicules utilisĂ©s dans le cadre de tournages, . vĂ©hicules d’approvisionnement des VĂ©hicules frigorifiques dont le certificat d’immatriculation porte la mention FG TD ;- VĂ©hicules citernes dont le certificat d’immatriculation porte les mentions CIT ou CARB ;- VĂ©hicules spĂ©cialisĂ©s non affectĂ©s au transport de marchandises tels que dĂ©finis Ă  l’annexe 5 de l’arrĂȘtĂ© du 9 fĂ©vrier 2009 susvisĂ©, portant la mention VASP sur le certificat d’immatriculation ou VTSU sur la carte grise, Ă  l’exception des autocaravanes ;- Convois exceptionnels au sens de l’article du code la route munis d’une autorisation prĂ©fectorale ;- VĂ©hicules dont le certificat d’immatriculation porte la mention collection » ;- VĂ©hicules de plus de 30 ans d’ñge utilisĂ©s dans le cadre d’une activitĂ© commerciale Ă  caractĂšre touristique, munis du K-Bis de la sociĂ©tĂ© dĂ©taillant cette ailleurs, la mesure Ă©dictĂ©e Ă  l'article 1er du prĂ©sent arrĂȘtĂ© ne s'applique pas, jusqu'au 30 juin 2022 inclus - Aux vĂ©hicules des entreprises ayant contractĂ© un prĂȘt garanti par l'État PGE depuis le 1er mars 2020, et pouvant produire un justificatif de souscription au prĂȘt ;- Aux vĂ©hicules des entreprises ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© du fonds de solidaritĂ© Ă  destination des acteurs Ă©conomiques touchĂ©s par les consĂ©quences de l'Ă©pidĂ©mie de covid-19 depuis le 1er mars 2020, et pouvant produire un justificatif de souscription au fonds ;- Aux vĂ©hicules des entreprises ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© du "prĂȘt rebond" mis en place par la rĂ©gion Île-de-France ou du "Fonds RĂ©silience Île-de-France et collectivitĂ©s", et pouvant produire un justificatif de souscription au prĂȘt ou au fonds. Depuis le 1er juin 2021, le pĂ©riphĂ©rique et les bois parisiens sont restreints Ă  la circulation des vĂ©hicules non classĂ©s, Crit’Air 5 et Crit’Air toute la zone intra-A86, la circulation des vĂ©hicules catĂ©gorisĂ©s Non classĂ©s, Crit’Air 5 et Crit'Air 4 est restreinte. Il existe prĂšs de 250 zones Ă  faibles Ă©missions en Europe. Les premiĂšres ont Ă©tĂ© mises en place en SuĂšde dĂšs Loi d’orientation des mobilitĂ©s du 24 dĂ©cembre 2019 a rendu obligatoire l’instauration d’une ZFE dans les collectivitĂ©s et intercommunalitĂ©s ne respectant pas les normes de qualitĂ© de l’air. Si les dispositions sont variables en matiĂšre d’interdiction et de pĂ©rimĂštre concernĂ©, l’objectif recherchĂ© est partout le mĂȘme rĂ©duire la pollution atmosphĂ©rique. En cas de pic de pollution atmosphĂ©rique persistant ou intense, des restrictions de circulation peuvent ĂȘtre instaurĂ©es temporairement afin de rĂ©duire la durĂ©e ou l’ampleur du pic de pollution. Lorsque les arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux le prĂ©voient, ces restrictions de circulation s’appliqueront en se basant sur les certificats qualitĂ© de l’air. C’est une affirmation qui doit ĂȘtre fortement relativisĂ©e selon une Ă©tude de l’ONG Transport & Environnement qui invite Ă  considĂ©rer l’ensemble de la durĂ©e de vie du la consommation de carburant d’un vĂ©hicule diesel est plus faible que celle d’un vĂ©hicule essence en moyenne 6,07 L/100km contre 7,31 L/100 km, un litre de gazole Ă©met environ 2,6 kg de CO2 contre 2,3 kg pour un litre d’essence. Ainsi, en bilan et Ă  l’échelle locale, un vĂ©hicule diesel Ă©met moins de CO2 qu’un vĂ©hicule essence 15,8 kg CO2 / 100 km contre 16,8 kg CO2 / 100 km.La fabrication d’un moteur diesel Ă©met davantage de CO2 que celle d’un moteur essence, le raffinage pour produire du diesel est Ă©galement plus Ă©nergivore que pour produire de l’essence. Transport & Environnement conclut que sur toute sa durĂ©e de vie un vĂ©hicule diesel Ă©met en moyenne moins de 10 % de CO2 en plus qu’un vĂ©hicule essence. Tout vĂ©hicule a un l’impact sur l'environnement, lors de sa construction, de son usage et de sa fin de l’ensemble de son cycle de vie, la consommation Ă©nergĂ©tique d’un vĂ©hicule Ă©lectrique est globalement proche de celle d’un vĂ©hicule diesel, et de 20% infĂ©rieure Ă  celle d’un vĂ©hicule essence, si l’on prend en compte la production de l’énergie nĂ©cessaire pour extraire les mĂ©taux qui la composent et recharger ses batteries en utilisation. avis de l’ADEME, les potentiels du vĂ©hicule Ă©lectrique, 2016En 2020 dans l’Union EuropĂ©enne, une voiture Ă©lectrique moyenne Ă©met environ 90 gCO₂/km sur sa durĂ©e de vie, tandis qu'une voiture diesel Ă©met 234 gCO₂/km et une voiture Ă  essence 253 gCO₂/km. Sur la durĂ©e de vie du vĂ©hicule, cela reprĂ©sente respectivement 20 tonnes, 53 tonnes et 57 tonnes de CO₂. En moyenne en 2020 dans l’Union EuropĂ©enne, un vĂ©hicule Ă©lectrique Ă©met donc environ 2,7 fois moins de CO₂ qu’une voiture thermique diesel ou essence. Lorsque la batterie est produite avec une Ă©lectricitĂ© dĂ©carbonĂ©e – ce qui est le cas en France avec l’électricitĂ© d’origine nuclĂ©aire -, l'impact des voitures Ă©lectriques diminue encore 86 g/km soit 2,7 Ă  3,0 fois moins qu’un vĂ©hicule thermique diesel ou essence. Etude Les voitures Ă©lectriques sont-elles propres ? Analyse en cycle de vie des Ă©missions de CO2 des voitures Ă©lectriques », Transport en Environnement, 2020.Du point de vue de la qualitĂ© de l'air, le vĂ©hicule Ă©lectrique n’émet aucun polluant Ă  l’échappement, mais comme les vĂ©hicules thermiques, il contribue aux Ă©missions de particules, du fait de l'abrasion des routes, des pneus et des freins Ă  Paris, l’abrasion est Ă  l’origine de 67% des Ă©missions du trafic routier pour les PM10, de 52% des Ă©missions du trafic routier pour les PM2,5. Le trafic routier reprĂ©sente 29% des Ă©missions de PM10 et 26% des Ă©missions de PM2,5. bilan des Ă©missions parisiennes 2017, Airparif, 2020 qv6XfS. 294 15 2 450 474 198 314 482 267

r 311 1 du code de la route